(CHALLENGE SPORTS)- Retour sur la grosse altercation entre Samuel Eto’o, président de la Fecafoot et Marc Brys sélectionneur des Lions indomptables ce matin.
Extraits :
Eto’o : “Et je vous prie, monsieur le sélectionneur, soit vous restez, ne me touchez pas comme cela monsieur le sélectionneur, je suis président.”
Brys : “Pourquoi tu parles comme cela ?”
Eto’o : “Je suis le président, monsieur le sélectionneur.”
Brys : “Je suis entraîneur ici.”
Eto’o : “Non, non, vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé. Vous n’êtes pas entraîneur parce que quelqu’un d’autre vous a nommé, vous avez fait beaucoup de manquements. Et je vous prie de rester dans cette réunion. Parce que si vous ne restez pas dans cette réunion, je suis obligé d’interroger mon comité exécutif comme la loi me le demande.”
Brys : “Cela fait deux mois que je suis ici : où étais-tu ?”
Eto’o : “Je suis le président, vous ne faites pas la politique au Cameroun. Il y a une seule personne qui fait la politique au Cameroun, c’est le président Biya. Vous ne décidez pas. Parce que ce que vous faites, monsieur le sélectionneur, c’est moi qui l’assume, c’est moi le président de la fédération. Dans votre pays, je ne le fais pas. Vous ne me parlez pas comme cela monsieur le sélectionneur. En tant que footballeur, vous, vous ne pouvez jamais me parler. Donc maintenant, je suis le président donc vous ne me parlez pas comme cela d’accord ? Vous vous asseyez et on travaille. Arrêtez un peu ce bordel, il est temps d’arrêter ce bordel. Ce n’est pas possible. Mais vous pensez que vous êtes dans quel pays monsieur ? Je peux faire ça en Belgique ? Vous pensez que je peux faire cela en Belgique ?”
Vous pensez que je peux faire cela en Belgique ?
Brys : “Non, tu ne peux pas faire cela.”
Eto’o : “Mais comment vous pouvez faire cela au Cameroun ?”
Brys : “Tu n’as jamais été entraîneur toi.”
Eto’o : “J’ai été entraîneur.”
Brys : “Pour trois semaines.”
Eto’o : “Oui et j’ai été un très, très grand joueur.”
Et Brys de lui serrer la main avant de le féliciter, ce à quoi Eto’o a répondu : “Si vous partez, vous ne reviendrez plus.”