(CHALLENGE SPORTS) – Ce mardi, le Senegal joue son dernier match de groupe à Bafoussam. L’ultime match du premier tour d’une Can qui n’a pas fini de reveler tout ce qu’elle cache. Face aux « Flammes » du Malawi, le Senegal essayera de monter en puissance, rouler sûrement en diesel pour entretenir la flamme de l’espoir.
Pour justifier un statut et confirmer tout le bien qui se dit sur cette équipe, Sadio Mane ont le devoir de montrer un autre visage pour rester en vie. Entre la Covid-19, les horaires difficiles de programmation, le parcours n’a pas été facile. A ce Stade important de la compétition, rien n’est perdu mais tout n’est pas acquis. La situation du groupe s’est compliquée avec le « djengou » du Syli et le reveil du Malawi . Loin de faciliter le reste du chemin aux « Flammes » de se propager. Ça reste une équation facile à résoudre. A Dakar et partout où le Senegal est dans les coeurs, tout le monde est préoccupé par le sort des Lions dans cette Can et partagé entre l’espoir d’aller jusqu’au bout d’un rêve legitime et la preoccupation d’un éventuel dernier faux pas. Ce sentiment mitigé n’est pas arrivé forfuitement. Il se fonde sur les résultats des deux premières sorties et du comportement global de l’equipe. En chiffres, cela donne 180 minutes pour un seul but inscrit. Soit 4 points engrangés en égalité avec la Guinée. A l’exception du Nigeria, tout le podium de la derniere Can est mal partie pour la presente édition. Mais cest le sort du Senegal qui nous interesse. Ce Senegal présenté comme favori au vu de son parcours, de ses résultats et de la qualité de son groupe. Des statistiques élogieuses et un itinéraire interessant. Voilà un contexte plein d’enjeux, une occasion rêvée pour convaincre enfin. Pour instaurer la confiance et sonner la necessaire et indispensable grande mobilisation qui s’est plus ou moins érodée après le Zimbabwe et la Guinée. Pour un Sénégal déjà techniquement bien doté, il lui suffira d’être mentalement armé pour se remettre en route et aller au bout d’autant que le groupe a pu récupérer ses grands absents. C’est possible.
Abdoulaye DABO