Par Fatima Zahra SOW
(CHALLENGE SPORTS) – La CAN ne prévient jamais. Elle surprend, elle bouscule, elle rappelle que chaque minute compte. Le lundi l’a encore prouvé. Dans le groupe A, le Mali pensait tenir sa victoire face à la Zambie. Le match avançait, le temps s’écoulait, et puis la 92e minute est arrivée. La Zambie arrache le nul. Le Mali laisse filer deux points. La CAN commence souvent par ce genre de rappel brutal.
Dans le groupe B, l’histoire est différente. L’Égypte, guidée par Mohamed Salah, fait le travail. Une victoire maîtrisée, un leader qui assume, et désormais un rendez-vous attendu face à l’Afrique du Sud pour se disputer la première place. Le message est clair : l’Égypte est bien entrée dans son tournoi.
Mais ce mardi, la CAN a changé de ton dès le matin dans le groupe C. La RDC nous offre une victoire matinale. Une victoire, oui, mais entourée de beaucoup de rumeurs. La VAR ne fonctionne pas. Le Bénin réclame un penalty. Le penalty n’est pas accordé. La polémique s’installe. Temporaire, peut-être, mais la CAN sait aussi créer des débats dès l’aube.
Puis les favoris entrent en scène. Et ils ne déçoivent pas.
Les Lions de la Teranga imposent leur loi face au Botswana. Victoire nette, 3 à 0. Le début est un peu hésitant pour Nicolas Jackson, mais les grands joueurs savent répondre sur le terrain. Il signe un doublé et confirme son statut. Chérif Ndiaye conclut le travail. Mais au-delà du score, deux hommes marquent les esprits.
Il y a Idrissa Gana Gueye. Quelle gentillesse. Quelle humilité. Et surtout, quel joueur. Il joue juste, il joue simple, il joue pour l’équipe. Et puis il y a Phoko. Le gardien du Botswana. Quatorze arrêts. Quatorze. Il a tout fait pour maintenir son équipe en vie. Il a été monstrueux. On met un respect sur son nom.
Ensuite dans le groupe D, le Nigeria fait parler sa puissance. La Tanzanie tente, ose, essaye. Mais la bande à Osimhen veille. Le Nigeria s’impose 2 buts à 1. Sans briller excessivement, mais avec autorité. Parfois, gagner suffit à envoyer un message.
La journée se termine avec la Tunisie. Sérieuse, dominante, efficace. Victoire 3 à 1 face à l’Ouganda. La Tunisie avance sans bruit, mais avec des intentions claires.
Ainsi s’achève ce mardi. Une journée pleine. Des buts, des débats, des confirmations, des hommes qui marquent les esprits. Et maintenant, une question flotte déjà dans l’air.
Que nous réserve la suite ?
Avec l’entrée en lice des autres équipes et surtout celle du champion en titre, la Côte d’Ivoire.
La CAN continue. Et chaque jour écrit un nouveau chapitre.
Fatima Zahra SOW
