(CHALLENGE SPORTS) -Antoine Kombouaré a écarté l’international algérien, Jaouen Hadjam de son groupe de joueurs retenus contre Reims. Son tort? Le Fennec a refusé d’interrompre son jeûne lors de ce match. Face à cette situation, Demba Bâ est monté au créneau pour fustiger la décision de Kombouaré.
Il n’y aura pas de pause lors de la rupture de jeûne pour les joueurs de confession musulmane en Ligue 1. La fédération française de football en décidé ainsi. Et les joueurs qui oseront s’opposer risques suspensions et des amendes. Certains entraîneurs à l’image de Antoine Kombouaré ne sont pas du tout pour que les joueurs observent le jeûne durant un match. C’est ainsi que le manager de Nantes a écarté Jaouen Hadjam de son groupe de joueurs retenus contre Reims. Les Canaris se sont d’ailleurs lourdemnt inclinés (3-0). Et en conférence de presse d’après match, le technicien français a été bombardé de questions sur le cas Hadjam.
Kombouaré explique : « Je respecte le fait qu’il jeûne, mais il doit respecter la règle que j’ai mise en place, c’est valable pour tout le monde. Ils sont six à faire le Ramadan, et il n’y a que Jaouen qui ne mange pas les jours de match. Il n’y a pas de souci, il n’y a aucune sanction. Simplement, quand tu ne manges pas, tu n’es plus dans le groupe, tu n’es pas sélectionné».
Cette situation a mis Demba Bâ dans tous ses états. Dans une série de tweets publiés dimanche, l’ancien international sénégalais a déploré cette mise à l’écart. «Encore penser que le jeûne du mois de ramadan est comportemental me sidere. Pour ceux qui se posent encore la question, on parle bien du côté IDENTITAIRE d’une personne. Une simple question, est-ce une bonne chose de demander à quelqu’un de mettre de côté ce qui fait son identité? », se demande l’ex-attaquant de Newcastle et Chelsea.
Demba Bâ poursuit : « A l’image d’un Klopp, un management adapté serait selon moi de mettre les joueurs dans les meilleures conditions pour qu’ils puissent performer. Et s’ils ne performent pas, alors qu’ils soient justement écartés, pour des raisons sportives et non identitaires».