((CHALLENGE SPORTS) –
En signant une victoire sur le pays organisateur le Qatar, le Sénégal maintient « sa survie » dans la compétition mondiale après une mauvaise entrée en matière face au Pays Bas (match perdu par 2 à 0). La croyance personnelle d’un profane.
La victoire du Sénégal sur le pays organisateur est l’arbre qui cache la forêt. Le jeu des lions nécessite beaucoup de correctifs surtout sur le plan tactique.
Bousculée et acculée par une vaillante équipe Qatarienne, le Sénégal avait du mal à imprimer une domination contre l’équipe du Qatar en dépit de son titre de champion d’Asie remporté face à des équipes coriaces à l’instar du Japon et de la Corée du Sud. Même si nous avons gagné notre « seconde » finale contre les Qataris, il subsiste beaucoup de choses à revoir et à parfaire dans cette équipe sénégalaise.
Primo: le Sénégal termine mal ses matchs. En deux sorties, les Lions ont concédé trois buts dans le dernier quart d’heure. Une telle situation ne permet pas d’aborder le reste de la compétition avec sérénité et confiance. Devant des équipes fortes à l’instar de la France, l’Allemagne, le Brésil etc. Elles exploiteraient à fond cette faiblesse sénégalaise ou le fameux syndrome des quinze dernières minutes fortement décrié par le passé par les spécialistes du football sénégalais.
Secondo: on constate dans l’équipe sénégalaise, un manque de liant entre le milieu de terrain et l’attaque. En un mot, il manque une absence de coordination qui permettrait une meilleure circulation de la balle vers les buts adverses pouvant créer des occasions de buts. Sans doute, l’absence du métronome Sadio Mané y est pour beaucoup. Le Sénégal est orphelin de son Maître à jouer. Décidément on n’avait jamais imaginer une équipe sénégalaise sans son génie créateur, le Nianthio de Bambaly. Hélas, son absence s’est fait resentir au Qatar.
Tertio: on constate dans l’équipe du Sénégal, le manque de confiance ou le manque de temps de jeu notoire de certains cadres qui jouent un rôle déterminant dans le onze de départ du coach Aliou Cissé. Les difficultés en club de certains cadres qui peinent à s’imposer dans leurs championnats respectifs portent grandement préjudice au jeu des Lions. Le manque de temps de jeu de Nampalis Mendy, la méforme d’Édouard Mendy et les quelques difficultés en club de Koulibaly ne sont pas sans conséquence dans l’animation et les plans tactiques d’Aliou Cissé.
Pour autant, la profondeur du banc sénégalais laisse entrevoir un brin d’espoir pour le match de ce mardi 29 novembre contre le redoutable Équateur. La vague de la jeunesse dans la tanière avec le sang neuf apporté par les Ilimane Ndiaye, Ismaël Jacobs, Bamba Dieng, Pape Matar Sarr, Pathé Ciss et Pape Guèye, devrait en principe améliorer sensiblement et considérablement le jeu des Lions qui a besoin de la percussion, de la vivacité et de l’efficacité pour offrir à l’Afrique son premier ticket qualificatif en huitième de finale de ce mondial 2022.
Ce 29 novembre 2022, les lions devrait jouer pour l’histoire et la mémoire, en guise d’hommage à Pape Bouba Diop, premier buteur sénégalais dans l’histoire d’une coupe du monde et décédé il y a tout juste deux ans le 29 novembre 2020. Une belle opportunité pour panthéoniser à jamais l’ancien rufusquois. Les Lions devront jouer pour l’Afrique et défendre leur rang de champion d’Afrique et leur rang de 18e au classement mondial de la FIFA en étant concentrés de la première à la 100 minute. Vive le Sénégal!
Vive l’Afrique!
Dém ba Diex
El Hadji Cheikh Ibra Faye