(CHALLENGE SPORTS). L’ancien International a investi depuis des années dans un centre de formation à St Louis. L’As Ndar Guedj qui joue en National a formé beaucoup de jeunes. Prés d’une vingtaine est déjà partie en Europe.
Comment se porte votre centre de formation ?
Le centre se porte bien pour le moment. On joue en division régionale. On a été en ligue 2 depuis des années mais on a régressé. Il y avait des problèmes en interne qu’on a réglés d’ailleurs. On a maintenu l’équipe. Je voulais que les jeunes puissent faire leur formation et compétir aussi. On a beaucoup travaillé. On est parvenu à former de bons joueurs tels que Bara Tall, il est actuellement à l’AS Roma, Ousseynou Ba qui est à Panatinaïkos, Cheikhou Dieng qui était dans l’équipe nationale espoir et qui joue en Turquie. On fait notre bout de chemin. Presque dix-huit joueurs issus de l’AS Ndar Guedj sont actuellement partout dans le monde. C’est une grande satisfaction d’aider ces jeunes et de les suivre dans leurs carrières.
Pourquoi Beaucoup d’anciens footballeurs se retrouvent ruinés à la fin de leur carrière ?
Je ne peux pas parler des autres parce que je ne suis pas à leur place. Je ne sais pas non plus comment ils gèrent leurs revenus. Aujourd’hui avec certains exemples qu’on a vus, on reste vigilant. Maintenant ça dépend de ce que le joueur a pu gagner, dans quoi il a investi aussi. Je ne souhaite à personne de vivre ces situations-là. On ne cesse de conseiller nos jeunes frères sur ce point. Parce qu’il y a une vie après le football. Il est possible de vivre son rêve tout en sécurisant son futur ?
Qui a été votre meilleur pote en sélection ?
Ecoutez. J’étais pote avec tout le monde parce que j’aime rassembler. Mais j’étais très proche de Pape Malickou Diakhaté, Ousmane Ndoye et Ibrahima Sonko. J’ai passé de bons moments avec eux en sélection.
Quels sont vos meilleurs souvenirs dans votre carrière ?
En équipe nationale, j’y ai vécu de belles choses. Dans tous les clubs où je suis passé, j’y ai vécu des situations particulières. J’ai vécu des moments moins roses, mais dans l’ensemble ça va. Quand j’étais à la Fiorentina je ne savais pas que la rivalité avec la Juve était si énorme. Le jour où j’ai marqué un but et faire marquer un autre contre la Juventus restera inoubliable pour moi. Grâce à cette victoire on s’est qualifié en ligue des champions. Grâce à ce but je suis rentré dans l’histoire du club de la Fiorentina. Les supporters se rappellent toujours cela. Ils ne cessent de me remercier pour tout ce que j’ai fait pour ce club. C’est inoubliable.
Songerez vous terminer votre carrière au Sénégal ?
Pourquoi pas, tout est possible. On veut terminer en beauté et rien n’est à exclure.
Essamaï SAGNA