(CHALLENGE SPORTS). Longtemps considéré comme un des meilleurs atouts des différentes sélections nationales de basket-ball, le secteur des meneurs et arrières constitue actuellement le maillon faible pour ne pas dire le désert total.Selon le quotidien Stades spécialisé en Sport, la locomotive est en panne et bien loin le temps où la balle orange avait une abondance d’éléments talentueux dans ce compartiment.
«Du côté des «Lions», on peut citer des légendes comme Serigne Der, Abdou Ndiaye «Adidas» ou Mathieu Faye qui a été le meilleur en Afrique à ce poste… alors que chez les «Lionnes», les Mame Peinda Diouf, Kadia Diarisso, Marieme Ba, Nathalie Sagna ou Khady Sall «Bereck» ont joué leur partition à ce poste» retrace le quotidien sportif sénégalais.
Seulement, le journal estime que la source s’est tarie depuis plus d’une décennie au niveau des différentes sélections nationales. Des deux sélections (masculine et féminine chez les seniors), il a fallu recourir chez les binationaux pour combler le déficit.
«C’est ce qui explique les sélections des joueurs binationaux comme Xane d’Almeida ou la naturalisation de l’Américain Clevin Hannh chez les hommes alors que du côté de la gent féminine, l’encadrement technique a fait appel aux expatriées que sont Bintou Diémé ou Fatou Dieng» rappelle le journal.
A l’origine de cette situation, le journal Stades informe que les techniciens sénégalais de la balle orange investissent plus sur les grandes tailles au détriment des autres secteurs.
Kanghe NDIAYE