(CHALLENGE SPORTS) – Ils l’ont fait au bout du bout. Au bout du suspens. Les Sénégalais seront reconnaissants à cette génération dorée
de footballeurs qui en l’espace de deux mois environ, a remporté le trophée de la CAN et envoie maintenant notre pays à la Coupe du monde pour la troisième fois. Une performance flatteuse pour notre football .
On croit d’ailleurs rêver pour notre football si longtemps abonné aux désillusions d’abord et ensuite aux accessits. Les deux succès majeurs des Sénégalais sont d’autant plus impressionnants qu’ils ont été acquis face aux représentants du football continental le plus titré, celui de l’Egypte.
Cette victoire, les joueurs et leur entraîneur la voulaient et sont allés vraiment la chercher avec le soutien de chauds supporters.. En dominant ce match retour le plus clair du temps. Avec un Ismaila Sarr plus en rythme, la victoire aurait sans douté été acquise avant l’épreuve des tirs au but qui peut-être cruelle. Mais avoir remporté cet exercice éprouvant pour les muscles et les nerfs pour la seconde fois en l’espace de quelques semaines, prouve que cette équipe a franchi un important palier au plan mental.
Ii faut confondre tous les membres de l’équipe dans les mêmes éloges sans pour autant ne pas relever les rôles du leader technique Sadio Mané et du sélectionneur Aliou Cissé.
Sadio a acquis beaucoup d’assurance et de maturité. Executer une fois encore le dernier tir au but décisif comme à Yaoundé est une grande prouesse technique.
Quant à Cissé , il s’installe définitivement dans l’histoire du football. Il conduit l’équipe nationale plus haut que tous ses prédécesseurs . Avec le trophée de la CAN et deux qualifications en Coupe du monde.
Cette qualification est enfin bonne pour le moral des Sénégalais et prolonge ce que certains appellent , depuis le 6 février dernier, le BNB (le bonheur national brut). En référence au PNB (produit national brut). Ici, un bonheur partagé qui fait chaud au cœur des Sénégalais.
Mamadou KOUMÉ
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