(CHALLENGE SPORTS). Au titre des premiers et des lauriers à ramasser sur les prés verts du foot, Sadio Mané est en train de tout rafler. L’enfant de Bambali insatiable, entre par la grande porte de l’histoire et il n’en sort pas les mains vides. Après avoir été le premier sénégalais à jouer et gagner une finale de Ligue des champions face à Tottenham, remporter avec brio la Coupe du monde des clubs. Le voilà hier devenu premier roi d’Angleterre, décrochant haut la main le titre de champion d’Angleterre avec une précocité déconcertante.
Il est l’un des rares africains, après les énormes Nwankwo Kanu et Didier Dogba à se prévaloir de ce privilège. Le premier sénégalais qui a pesé de tout son poids offensif dans le succès des Reds 30 ans après. C’est assez suffisant pour se faire sa propre légende. Ces histoires que l’on raconte autour d’un pot de fleurs entourés de la marmaille dans les années à venir tout en étant en lévitation. Ça change des Cv poids plume et des noms que l’on oublie si l’ancêtre n’est plus de ce monde.
Le n°10 des Lions entre un peu plus dans la légende des Reds. Liverpool, club mythique des bords de la Mersey va ériger une statue au Sénégalais qui reconnait qu’il ne s’est pas contenté de son talent et de son génie sur le terrain. Il a fallu faire des sacrifices pour arriver au fait de cette gloire, inaccessible aux paresseux et aux fatalistes. Lui-même le dit sans ambages, sans aucune once d’hésitation. « Le chemin a été long et parsemé d’embûches ». Aujourd’hui le Sénégalais savoure un succès longtemps courtisé dans la sueur et le goût de l’effort. Alors ce n’est que justice quand, Augustin Senghor, le Président de la Fédé de foot, reconnait qu’il a ouvert une nouvelle fenêtre dans l’histoire du fooballt sénégalais. Ce qui le place au rang d’immortel. Tant il passe désormais comme le meilleur footballeur sénégalais de tous les temps. Quand on voit l’humilité du bonhomme, sa générosité légendaire, sa volonté de hisser haut le drapeau sénégalais. L’on se dit ce n’est que justice. Une justesse divine pour un enfant échappé de l’anonyme Bambaly pour ensuite plastronner au toit du monde. Quel chemin. Quel courage. Ça rend le succès plus éclatant. On ne lui a rien donné sur un plateau d’argent. Mais il s’est arraché pour pousser les portes du destin à son avantage. Le seul conseil qu’il peut entendre désormais sans risque de choper un gros melon, c’est de ne pas changer et de continuer à faire le job. Déjà qu’il le fait bien…Bravo Gaïndé. Savoure…
FALLOU GALASS GAYE
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