CHRONIQUE BALLE DE MATCH : Outsiders, des petits trots aux grands galops…

(CHALLENGE SPORTS) – La Can vient de rendre un deuxième verdict obligeant un autre contingent à plier bagages et à quitter la compétition. Les huitièmes de finale ont fait huit victimes qui viennent allonger une liste comprenant le champion d’Afrique en titre l’Algérie.

La Guinée Équatoriale file aux quarts à l’image de la Gambie. Pourtant personne ne les attendait.

L’implacable logique qui décompte les rescapés et qui compte les recalés. Entre sentiment du devoir accompli, goût d’inachevé, surprise et dur apprentissage de la compétition, chaque éliminé rumine encore sa déception et ressasse son parcours. Si la cruauté du sort s’est abattue sur certains, d’autres cherchent encore les véritables raisons de leur départ de la fête. Au chapitre des surprises, welcome à la Gambie. The best surprise. Une première participation, une place de quart de finaliste de la Can. C’est une grande prouesse de la part des Gambiens. Les scorpions ont réussi à mettre un pont d’or entre le 1er et le 2e tour. Sur ce même registre, on retrouve la Guinée Équatoriale. Sans être néophyte à ce niveau, personne ne vendait aussi chère la peau du Nzalang National dans cette compétition. Mais ils ont pris place à la table des 1/4 de finale. C’est mérité. La Tunisie et l’Egypte sont tout aussi méritantes. Deux équipes qui sont parties au trot pour arriver au galop grâce à leur vécu et leur expérience de la compétition. Elles ont fait parler leur sens tactique pour éliminer le Nigéria parti en trombe et la Côte d’Ivoire. Deux équipes que l’on voyait finalistes de la Can mais qui ont finalement fait les frais de leur enthousiasme débordant. Ils ont été suivis en cela par le Mali cette belle et jeune équipe piégée par la Guinée Equatoriale attentiste et rusée. La Can a perdu un autre chouchou: les Comores. Une équipe qui peut être fière de leur parcours . Jusqu’à son élimination, elle a séduit par sa combativité et son jeu alléchant. Même chose pour le CapVert. Bref, ils s’en vont non sans porter un petit coup dur à la Can. Car ils vont dégarnir les gradins des stades Camerounais. Leurs sonorités, leurs couleurs, leurs danses resteront des souvenirs de la Can 2021 dans l’espoir de les retrouver en 2023 en Cote D’Ivoire.

Abdoulaye DABO

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