(CHALLENGE SPORTS). Il faisait partie de ceux qu’on citait parmi la relève du football au Sénégal. Mais les performances sportives n’ont jamais aidé Dieylani Fall à avoir la grande carrière professionnelle que beaucoup lui prédisait. Elu meilleur joueur de football du Sénégal en 2010 sous les couleurs du Jaraaf, avec qui, il a été sacré champion du Sénégal, il a vu les portes du monde professionnel s’ouvrir à lui. En 2011, il s’engage avec Auxerre en France. Mais l’aventure tourne mal, il s’engage avec Amiens en 2012 avant de rejoindre deux ans plus tard le Maroc avec le club Wydad. Dans cet entretien qu’il a accordé à CHALLENGE SPORTS, le natif de Thiès retrace son parcours, parle de ses contre-performances, l’équipe nationale, de son retour au bercail, non sans oublier d’évoquer ses objectifs cette année. A cœur ouvert avec l’actuel sociétaire de Mbour Petite côte. Sans tabou, ni tromper.
Entretien réalisé par Essamaî SAGNA
Pouvez-vous revenir brièvement sur votre parcours ?
J’ai débuté ma carrière à l’Asc Mbaxaan de Thiès. Ensuite j’ai joué au Ndiambour de Louga, puis au Jaraaf de Dakar. En 2011 j’ai signé mon premier contrat professionnel à l’AJ Auxerre. Quelques temps après j’ai rejoint Amiens. J’ai joué au Wydad de Casablanca au Maroc, au Koweit, en Egypte. Après toutes ces années à l’étranger, je suis revenu au bercail l’année passée rejouer sous les couleurs de mon ancien club le Jaaraf. Cette année je joue sous les couleurs de Mbour Petite Côte.
Pourquoi le choix de rejoindre MPC ?
Ce choix s’explique par le besoin que j’avais de trouver un club où m’entraîner et garder le rythme. Ce n’est pas intéressant pour un sportif de rester pendant longtemps sans s’entraîner. A mon retour, au Sénégal, j’ai signé une année au Jaraaf, par la suite je suis parti trois mois après en Chine où je devais signer un contrat. Mais le Jaraaf demandait de l’argent à la partie chinoise, c’est ce problème qui a fait capoter le contrat que j’avais en Chine. Mon conflit avec le Jaraaf découle de ce contrat. Ici au Sénégal les gens sont parfois bizarres. Je ne pouvais pas rester sans m’entraîner et compétir c’est pour cela que j’ai rejoint Mbour Petite Côte. En plus le club est doté cette année de nouvelles installations et ce sont des italiens qui entrainent l’équipe. J’ai préféré m’engager avec eux. Aussi comme j’habite Mbour c’est plus facile pour moi.
Vous avez signé pour combien de temps à MPC ?
J’ai signé pour une seule saison avec une clause incluse qui stipule que je peux partir à tout moment si je trouve un contrat à l’étranger. Je ne veux pas que mon histoire douloureuse avec le Jaraaf se répète. J’avais confiance en eux mais au finish les choses se sont mal passées.
Essamaï SAGNA
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