Tensions au Sénégal : Abdou Diallo, Krépin, Sadio…des joueurs s’indignent et appellent au calme

Sénégal
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(CHALLENGE SPORTS) – Le Sénégal traverse l’un des moments les plus sombres de son histoire. C’est le chaos total dans ce pays d’Afrique de l’ouest, jadis, un exemple de démocratie dans la sous-région.

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Des heurts ont éclaté jeudi 1er juin après le verdict de l’affaire Sweet Beauty, opposant l’homme politique et leader de Pastef, Ousmane Sonko et l’ex masseuse Adji Sarr. Poursuivi pour viol et menace de mort, Sonko a été finalement condamné deux ans de prison ferme pour corruption à la jeunesse. Un verdict qui a sonné la révolte de ses partisans qui ont assiégé les rues. Et des manifestations violentes ont eu lieu à Dakar et dans les régions. Neuf morts ont été enregistrés, selon le ministre de l’intérieur. Face à cette situation, plusieurs joueurs de l’équipe nationale sont montés au créneau. Dans un post sur twitter, Abdou Diallo s’indigne sur la situation du pays. « J’attendais le procès pour la grosse affaire qui secoue le Sénégal dans l’espoir enfin y voir clair. Et finalement, c’est tout l’inverse. Je n’y comprend rien alors que c’est tout ce que je demande à l’instar de beaucoup de concitoyens».

Le défenseur du PSG poursuit : «  Dire soutien au peuple sur des réseaux sociaux qui ne fonctionnent même plus au Sénégal n’a plus de sens aujourd’hui. Le sang coule à flot et la situation se dégrade. Il faut que ceux qui peuvent régler les choses le fasse au plus vite indépendamment des opinions personnelles».

Krépin Diatta ne dit pas autre chose. « Deux ans qu’un cas de viol sème la terreur et le chaos , des pertes humaines pour finalement sortir un verdict et une condamnation d’un citoyen, sur des faits outres que ce dont il est accusé depuis deux années ».

Sadio Mané a posté un message sur son compte Instagram. Il soutient : « Trop de sang a déjà coulé depuis deux ans. Il est essentiel que toutes les parties prenantes de la nation unissent immédiatement leurs efforts pour retrouver la paix. Attention ! nous devons préserver notre jeunesse, c’est notre première richesse»,

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